24 décembre 2084:
Je me suis toujours demandée l'intérêt de noël, toute petite je n'ai jamais aimé cette fête, c'est en vieillissant lors de mes gardes à la maternité que je compris. Chaque année toutes les sage-femmes
essayent d'avoir leurs vacances pour être avec leur famille, pour partager des moments ensemble, entendre le rire des neveux et nièces, revoir les séniors. Pourtant il y en avait comme moi qui n'avait  pas réellement de famille ou qui travaillait eux aussi, j'aime mon travail ce qui m'a jamais laissé aimer quelqu'un et ma famille n'existait plus quand à eux. J'aurais pu avoir une vie, je possède moi aussi un don, celui de pouvoir contrer ceux des autres, mais qu'est que j'aimais voir ce moment féerique entre la douleur et le bonheur des nouvelles familles. Ce soir là, une jolie femme arriva avec son mari, son accouchement commençait déjà, je m'occupais de tout, quand le bébé sortie. Je portais une petite fille dans mes mains, on aurait dit un ange, le plus joli des bébés que j'avais vu. Je lui passais un torchon dessus pour la rendre plus propre comme toujours avant de la donner enmitouflée dans une couverture rose. Je la posais délicatement la tête sur la poitrine de sa mère, les laissant tranquille une petite minute. Malheureusement quand je suis revenue, je découvris un paysage d'horreur, tout le monde était mort, la mère tenant son enfant dans ses bras et le père couché en largeur la main posé sur la tête de l'enfant. Je pris l'enfant dans mes bras et appelait du secours. A peine née la petite était déjà orpheline, je la gardais dans mes bras avant de la poser à la maternité. On examina les parents durant des jours pour comprendre ce qu'ils avaient eu, j'étais la seule à pouvoir m'occuper de la petite, c'est deux jours après qu'un chercheur nous appris que le contact avec sa peau était mortelle. Pour ma part, j'ai toujours voulu avoir un enfant, c'est ainsi que l'enfant m'appartenue étant résistante à son ''poison''. Je lui donnais mon nom famille Swan et les deux prénoms que j'affectionnais Ella Esmée, je partis dans les montagnes des gardiens, personne ne savais élever un bébé et Ella devait devenir une gardienne.

24 décembre 2094 :
C'est noël, enfin un peu de fête dans ses montagnes, j'entends les enfants courir de partout, c'est la grande chasse pour nous les instituteurs à la recherche de nos élèves. J'adore cette tradition ça change pour les enfants et c'est plutôt marrant je trouve. Je n'ai qu'un élève depuis 6 ans maintenant, c'est une formidable fille qui apprend très vite même quand nous avions commencé à ses 4 ans. Beaucoup d'enfants ainsi que d'adultes l'appellent le fantôme à cause de sa cape qu'elle met s'en arrêt pour se cacher des autres et le fait qu'on ne l'entend jamais venir vers nous. Personne ne l'a vu réellement et la connait aussi à part moi et sa ''mère'', aujourd'hui c'est ses 10 ans, comme à chaque fois à cette âge là, nous organisons la cérémonie des armes comme je l'appelle. On disposait sur des tables un type d'armes différents, vous deviez choisir celle qui vous convenez le plus, celle avec qui vous pourriez être tout une vie. Je regardais la jeune fille cachée sous sa mante noir, elle regardait rapidement l'étalage avant d'avancer vers un arc pourvu de ses flèche. Un sourire naquis sur mes lèvres, j'avais moi même à mes 10 ans fait le même choix, elle valida son choix. Je la pris avec moi, « c'est un joli choix, maintenant vient voir il te faut ton arc à toi que personne d'autre pourra utiliser. ». Comparer au mieux qui était dans un bois traditionnel donc la forme était le plus simple, le sien était l'un des plus précis crée, un arc à pouli avec une force de tir grande. Maîtrisant en grande partie l'art du combat, l'arc fut pendant un temps la matière la plus étudiée. C'est à ses 18 ans, à la fin de sa formation quand elle peut commencer à travailler mais je la vis partir. Une tristesse s'empara de moi, elle était tout mon espoir comme ma fille que je n'ai jamais pu avoir et elle avait fuit...

1 mars 2105
Ce que j'aime dans la Russie c'est le froid qui vous mort le visage ainsi que chaque parcelle de votre corps découvert. Je peux enfin faire comme tout le monde en mettant une cape pour se protéger, je me suis installé il y a trois ans et je travaille plutôt bien. Même après la troisième guerre mondial, la mafia russe existe toujours et c'est là que je gagne. Comme le hasard fait souvent bien les choses, j'avais rencontré en arrivant un jeune homme qui me trouvait les contrats, je les réalisais et on partageait le butin. Une tête, une soirée, un touché et le tour est joué. Pourtant ne suis je pas un monstre en enlevant des vies juste en touchant des gens ? Je ne peux plus vivre avec ça, je dois rentrer, je recommence...